Dans la suite des ateliers de formation à l’endroit des journalistes et professionnels des médias sur la promotion et la protection des droits de l’Homme, l’association pour une jeunesse africaine a tenu ce mercredi un atelier de formation qui durera trois jours du 14 au 16 octobre 2020 a Gitega, une activité rehaussée par le Directeur général et porte-parole du ministère de la communication, des technologies de l’information et des médias. L’AJAP est consciente que la promotion et la protection des droits de l’Homme est un long processus qui nécessite la conjugaison des efforts soutenus de plusieurs acteurs, les journalistes inclus. L’AJAP réaffirme que le rôle des journalistes est indispensable dans le développement du pays en général et la promotion des droits de l’Homme en particulier.
Toute au long de cet atelier plusieurs thématiques dont les techniques de plaidoyer et lobbying en faveur de la promotion et protection des droits de l’homme ; l’Etat de droit, droits et devoirs de l’homme ; l’Ethique du journalisme et protection des droits de l’homme ; le monitoring et rapportage des cas de violations des droits de l’homme ; la stratégie de collaboration avec les autorités et le travail en synergie (réseautage) ainsi que les principes et instruments internationaux et nationaux existants sur la protection des droits de l’homme vont être abordés.
Dans son discours d’ouverture des activités, Éric NSENGIMANA a indiqué les journalistes sont des intermédiaires entre le Gouvernement et les citoyens dans le cadre de la propagation des programmes de développement jusqu’à la base et qu’ils sont des catalyseurs positifs ou négatifs. Il les a félicités pour le bon comportement qu’ils ont affiché lors des élections générales récentes et les a encouragé d’aller toujours de l’avant. C’est dans ce cadre qu’il les a interpellé à vivre toujours de la neutralité en diffusant des informations redorant l’image du pays et en s’écartant de toute chose de nature à semer la haine et la zizanie dans la population.
Éric NSENGIMANA n’a cessé d’interpeller les journalistes et acteurs des médias à prendre le devant dans la sensibilisation sans relâche de la population pour le respect des mesures d’hygiènes telles que nous le recommandent les services habilités de l’Etat. Il a également saisi l’occasion pour lancer un appel à toute la jeunesse à toujours respecter les conseils des autorités administratives, vivre dans l’harmonie malgré leur diversité. Pour clore, Éric NSENGIMANA a invité les participants à bien suivre la formation qui va sans nul doute les aider à contribuer significativement et adopter des attitudes nouvelles au regard des droits de l’homme dans leurs métiers journalistiques en particulier et dans la vie de tous les jours en général.
Dans son mot, Mr. NSABIMBONA Chanel, Directeur général et délégué du Ministère de la Communication, des Technologies de l’Information et des Médias pour procéder au lancement de cet atelier de formation, a indiqué que ce dernier témoigne et renforce par ailleurs le cadre de collaboration qui existe entre l’AJAP et le ministère de la communication des technologies de l’information et des médias. Il a encouragé l’AJAP pour cette initiative qui accorde aux journalistes une occasion d’appréhender les différents contours de ce domaine combien vaste et complexe qu’est la question vitale des droits de l’homme, un mur de moellons dans la préservation des acquis de paix, la sécurité et la démocratie. Il a aussi félicité son hymne très symbolique qui se résume en changement intégral de comportement.
Qui plus est, le délégué du Ministère de la Communication, des Technologies de l’Information et des Médias du mini trouve très pertinent le choix de ce thème pour échanger sur les instruments internationaux, régionaux et nationaux des droits de l’homme ainsi que le lien existant entre le métier du journalisme et la protection des droits de l’homme. Il a indiqué aussi que c’est un moment opportun de faire une introspection quant à l’exercice de votre métier, une occasion aussi de relever les forces et les faiblesses afin d’améliorer la façon de travailler des journalistes pour le développement du pays. Il a ainsi exhorté les journalistes à travailler sur base des textes et lois régissant le métier du journalisme.
En bouclant ses propos, il a interpellé les médias qui ne cessent de semer et de propager de fausses informations semant confusion dans la population contrairement à la réalité sur terrain, un comportement contraire aux principes des droits de l’homme, fondées sur l’égalité, la non-discrimination et le respect de la dignité inhérente à la personne humaine, de se ressaisir car ils n’ont pas de places au Burundi
Apres les discours, est venu le moment des exposés. 2 modules ont été abordés tout au long de cette première journée de l’atelier ; à savoir les techniques de plaidoyer et lobbying en faveur de la promotion et protection des droits de l’homme présenté par Dr. MUDENDE Jean Claude et l’Etat de droit, droits et devoirs de l’homme présenté par Mr. Prosper NIMBONA ainsi que les travaux de groupes. La méthode participative était privilégiée et d’une manière générale, les échanges de cette première journée portaient sur non seulement les techniques et stratégies à entreprendre pour plaider en faveur de la promotion et protection des droits de l’homme mais aussi sur les caractéristiques d’un Etat de droits .Des questions pour renforcer les acquis ont été soulevées et des réponses satisfaisantes ont été données.
Avant de boucler les activités de cette première journée, la restitution de ce qui a été faite le long de la journée a eu lieu.
Jean Claude HABONIMANA
Je vous encourage d’aller toujours de l’avant