DECLARATION DE L’A.J.A.P SUR L’ESCLAVAGE EN LIBYE. “Je dis non à l’esclavage en Libye, l’homme noir n’est pas une marchandise”.

DECLARATION DE L’ASSOCIATION POUR UNE JEUNESSE AFRICAINE PROGRESSIVE SUR L’ESCLAVAGE EN LIBYE

“Je dis non à l’esclavage en Libye, l’homme noir n’est pas une marchandise”.

L’A.JA.P, Association pour une Jeunesse Africaine Progressiste est organisation africaine de la Jeunesse, agréée sous l’ordonnance Ministérielle N°530/901/2010, elle est présente et active dans43 pays sur 54 pays du Continent Africain, sa mission est d’œuvrer pour la création d’un cadre d’expression et de la valorisation de la contribution des jeunes au Burundi et dans toute l’Afrique.

Elle intervient dans les domaines de santé, de l’environnement, du socio culturel,de l’éducation sans oublier le domaine des droits de l’Homme.

Ainsi, elle a suivi avec intérêt les révélations de la chaîne américaine CNN, de nombreux témoignages et  un rapport d’alarme de l’organisme des Nations Unies OIM produit depuis avril 2017; des hommes venus surtout de l’Afrique de l’Ouest sont vendus aux enchères sur la place publique à une poignée de dollars.

L’AJAP trouve que c’est une abomination de revivifier dans la pratique occidentale,leurs anciennes pratiques d’esclavage et de traite des humains. 

Elle est donc très indignée que les africains soient encore exploités durement dans leurs secteurs de construction et d’agriculture. Et au lieu de les rémunérer,  les infliger des tortures physiques tels que les battre, les enchaîner et les maltraiter jusqu’aux mutilations corporelles et sexuelles.

A cet effet, l’AJAP décide de s’insurger énergiquement contre cette traite humaine et soutienne qu’aucun argument ne peut expliquer le retour à l’esclavage et traite des humains.

Elle rappelle, le décret d’abolition de l’esclavage du27 avril 1848 en France pour ne citer que cela, où l’Occident avait manifesté la volonté d’éradiquer cette pratique.

Longtemps considérée comme éradiquée, l’AJAP est choquée par les récentes exécutions perpétrées par ces mêmes pays occidentaux.

Que le traumatisme subi par ces gens soit la préoccupation de tout africain,association, gouvernant ou gouvernés.

L’AJAP encourage spécialement les dirigeants africains :

A se lever comme un seul homme  et que ce  sujet soit non seulement mis à l’ordre du jour du sommet Union africaine-Union européenne des 29 et 30 novembre à Abidjan, mais aussi à prendre des mesures de prévention à la réapparition de cette mauvaise et douloureuse pratique.

A s’atteler à mettre en place des dispositions nécessaires afin d’étouffer toute tendance d’esclavage ou de traite des humains.

Au gouvernement Libyen, comme l’a dit le Haut-Commissaire de l’ONU aux droits de l’Homme, ZeidRa’ad Al Hussein «  la coopération de l’Union européenne avec la Lybie est «inhumaine» ; l’AJAP suggère que leur coopération soit momentanément revue jusqu’à l’éclaircissement sur l’affaire et de bien mener les enquêtes afin que  les responsabilités soient bien établies dans les meilleurs délais.

Aux pays d’accueil, l’AJAP recommande la libération immédiate et sans condition de tous ces gens traités comme des bétails sans aucune défense et une indemnisation et bon rétablissement dans leurs droits bafoués.

                                                         Pour l’AJAP

                                                    Eric   NSENGIMANA

                                       Président et Représentant Afrique

                                           

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