Dans l’après-midi du 12 juin 2019, le Human Right Watch a sorti un article sur le Burundi intitulé « Abus généralisés visant l’opposition » où il demandait le Conseil de Sécurité de l’ONU d’approfondir son suivi et imposer des sanctions ciblées contre le Burundi. Il évoque des cas de violation des droits de l’Homme et affirme avoir mené des entretiens téléphoniques avec quelques victimes dans quelques provinces du pays.Lewis Mudge Directeur de l’Afrique central à Human Rigth Watch accuse les administrateurs locaux et les jeunes affiliés au parti au pouvoir pour avoir joué un rôle considérable dans ces violations visant l’opposition, le CNL.
La Coalition AJAP, CASAF, et AVEMI26 voudrait informer l’opinion nationale et internationale qu’elle s’insurge en faux contre ces informations erronées de Human Rigth Watch ne visant que ternir l’image du Burundi, semer la haine et la zizanie dans une population calme et prête à accomplir ses droits civiques et patriotiques lors des élections de 2020. Le Human Right Watch vient de démontrer sa continuité de partialité et de son caractère divisionniste en parlant des cas d’une permanence du parti CNL brûlée en commune Nyabiraba sans toutes fois parler de la permanence du parti CNDD FDD tirée par balle en commune Mpanda.La coalition AJAP, CASAF, et AVEMI26 considère ces genres d’informations diffamatoires qui se multiplient dans moins d’un an pour la tenue des élections générales de 2020 comme une façon d’intimider la population burundaise et de faire des campagnes électoraux aux détracteurs de la Société burundaise afin de reprendre le forfait de 2015.
Fort étonnant, le Human Right Watch ne dit rien sur les putschistes récidivistes de 2015 et des insurrections qui ont coûté des pertes des vies humaines et matériels énormes mais qui se logent maintenant dans les pays occidentaux, leurs patrons. Au lieu d’aider pour le rapatriement des putschistes de 2015 afin qu’ils soient traduits en justice, le Human Right se réactive pour témoigner son soutien indéfectible à la destruction d’un burundais souverain et à la diffamation des Insttions démocratiquement élues.
De multiples questions peuvent aussi se poser : l’Opposition est-elle simplement composée du CNL? Ou bien, le CNL aurait-elle embauché le Human Right Watch comme son Porte-parole? Et pourtant quel que soit l’évolution du nom du parti CNL, ses partisans sont restés dans le Gouvernement. Pourquoi le Human Right Watch a parlé de la permanence brûlée du CNL et pointe du doigt aux Imbonerakure alors que les enquêtes restent en cours ? Pourquoi n’avoir pas parlé de la permanence du CNDD-FDD tiré à balle en commune Mpanda ? Ce qui dénote sans ambagel’agenda très caché derrière ce soi-disant Human Rigth Watch.
La coalition AJAP, CASAF et AVEMI26 demande la justice burundaise de faire sa tâche afin de punir considérablement les auteurs de ces maux. Elle demande également à Human Rigth Watch de se ressaisir et de démentir ces informations erronées sur le Burundi ou au contraire se déclarer un parti politique et enlever sa casquette de défenseur des Droits humains.
Les Organisations de la Société Civile AJAP, CASAF, et AVEMI26 saisissent également l’occasion pour rejeter en bloc les allégations de l’Ambassadeur Smail Chergui, Commissaire Paix et Sécurité de l’Union Africaine réclamant, dans son briefing du 14/06/2019 à New York,la reprise du dialogue inter burundais volet externe dans ce qu’il a appelé « pour permettre la réconciliation dans ce pays ».La coalition AJAP, CASAF, et AVEMI26 voit plutôt qu’il s’agit d’une ingérence capitale dans les affaires internes du pays pour tout simplement défendre les intérêts de leurs enfants putschistes ne rêvant que faire tomber le pays en situation de débandade .
La coalition AJAP, CASAF et AVEMI26 voudrait plutôt féliciter et encourager avec toute sa dernière énergie le Gouvernement du Burundi des avancées en matière de maintien de la paix et de la sécurité tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays sans oublier ses programmes de développement exécuté jusqu’à la base et incluant tout citoyen sans distinction d’opinion politique ou autre ; les dispositions déjà mises en place pour le bon déroulement des élections de 2020 notamment la constitution promulgué en Juin 2018, l’autofinancement des élections, la Commissions Electorale Nationale Indépendante, pour ne citer que ceux-là.
La coalition AJAP, CASAF et AVEMI26 termine ses propos en exhortant la population en général à rester sereine en vaquant aux activités quotidiennes de développement, respecter les autorités et les jeunes en particulier de vivre leur diversité en conjuguant leurs efforts dans la lutte contre l’ennemie commun de la pauvreté, bref ne pas prêter oreille aux détracteurs et aux informations divisionnistes.
Fait à Bujumbura, le 25 juin 2019
Pour la coalition AJAP, CASAF, et AVEMI26
Eric NSENGIMANA
Représentant Afrique de l’AJAP