COMMUNIQUE DE L’ASSOCIATION POUR UNE JEUNESSE AFRICAINE PROGRESSISTE RELATIF AU DIALOGUE INTER BURUNDAIS EXTERNE
Se référant à la correspondance que le Médiateur au dialogue inter burundais et Président de la République Ougandaise S.E Monsieur Yoweli Kaguta MUSEVI adressée à Son Homologue S.E Monsieur Pierre NKURUNZIZA en rapport avec le dialogue inter-Burundais ,en tenant compte des informations erronées sur la situation sécuritaire au Burundi publiées par la BBC via un film documentaire et compte tenu de l’action louable de la justice Burundaise sur le dossier de l’assassinat du Premier Président Démocratiquement élu S.E Monsieur NDADAYE Melchior, la Représentation Afrique de l’AJAP, voudrait porter connaissance à l’opinion nationale qu’internationale ce qui suit : La Représentation Afrique de l’Association pour une Jeunesse Africaine Progressiste s’insurge en faux contre le contenu de la correspondance du Médiateur au dialogue inter burundais adressée à Son Homologue SE Monsieur le Président de la République du Burundi laquelle était émaillée des irrégularités et d’un langage dépourvu du respect et de politesse.
Enplus, le Président Ougandais a comparé les moments sombres de l’histoire du Burundi notamment de 1961, 1972,1993 avec ceux de son pays, ce qui ne pas comparable en aucun cas. Il a aussi utilisé le parti CNDI, parti qui n’a jamais existé jusque-là dans le Burundi d’aujourd’hui. Donner des injonctions à son Homologue en lui proposant la partie à dialoguer lors du Sommet des Chefs des Etats de l’EAC prévu ce 27 décembre 2018, un signe éloquent de son non-impartialité et qui témoigne d’un homme sans ambages, corrompu alors qu’il est Médiateur.
Deplus, la Représentation Afrique de l’AJAP rejette à tout prix le rapport de la 5è session du dialogue interburundais que S.E William Mkapa a envoyé aux Chefs d’Etat de l’EAC qui a réuni une seule partie en l’absence du Gouvernement du Burundi alors que ce dernier avait exprimé le motif de son absence. Au cas où le Gouvernement du Burundi le jugerait nécessaire et utile, LaReprésentation Afrique de l’AJAP demanderait le Gouvernement du Burundi à répondre présent à ce au prochain Sommet des Chefs des Etats de l’EAC prévu ce 27 décembre 2018 et dialoguer sur les sujets concernant les élections de 2020 et de ne pas siéger ensemble avec les putschistes, les présumés auteurs et co-auteurs de l’assassinat de S.E Monsieur le Président Melchior NDADAYE. La Représentation Afrique de l’AJAP saisi cette occasion pour encourager la justice Burundaise pour la réouverture du dossier et pour l’émission des mandats d’arrêts internationaux à l’endroit des présumés auteurs et co-auteurs de l’assassinat du Président démocratiquement élu, S.E Monsieur NDADAYE Melchior. La ReprésentationAfrique de l’AJAP demande la communauté internationale d’intercéder pour leur rapatriement afin qu’ils soient traduits en justice. La Représentation Afrique de l’AJAP demande le rapatriement du dialogue au sol Burundais. De surcroit, la Représentation Afrique de l’AJAP rejette toutes les allégations du médium BBC à travers son film documentaire qui montrait des maisons de détentions illégales et du sang où elle publiait qu’il s’agissait des personnes tuées.
Ce comportement diffamatoire de la BBC se présente comme une autre forme de semer la panique, trouble, la haine et la zizanie à la population burundaise afin de perturber les élections de 2020 alors que la population s’investit aux travaux de développement.
La Représentation Afrique de l’AJAP remercie le Gouvernement du Burundi qui s’était vite déplacé sur le lieu ciblé par la BBC et avait constaté le contraire.
LaReprésentation Afrique de l’AJAP interpelle la BBC de demander pardon par le même canal et de démentir ces informations erronées. La Représentation Afrique de l’AJAP termine ses propos en félicitant le Gouvernement du Burundi pour son engagement et ses initiatives dans le cadre du renforcement du processus de la paix au Burundi et du maintien de la paix dans d’autres pays tel que la Somalie, la Centre Afrique, pour ne citer que cela.
Fait à Bujumbura, le 17 décembre 2018
Pour l’AJAP
Eric NSENGIMANA
Président et Représentant Afrique
La situation sécuritaire au Burundi est normale, comme diverses délégations déployées au Burundi l’ont signaler.
Fallait que le facilitateur se rende au terrain pour s’en quérir de la situation, sinon,il travailler à base des informations erronées.
Vive le Burundi
Franchement,parlant la situation securitaire au Burundi est normale ceux qui comparent la situation actuelle aux celle de de 61,72,88,93 nous les invitons de venir sur terrain pour ne pas confondre les choses.